Emile Zola : Artiste, écrivain et Romancier
Né le : 02 avril 1840 à Paris
Décédé le : 29 septembre 1902 à Paris
Emile Zola, écrivain français, fondateur du naturalisme en littérature, dont l'oeuvre principale est une vaste fresque en vingt volumes, racontant l'histoire naturelle et sociale d'une famille sous le second Empire.
Né à Paris le 2 avril 1840 d'une mère bourguignonne et d'un père italien.Emile Zola passe toute sa jeunesse à Aix-en- Provence.
Zola enfant
Au collège de la ville, il fait connaissance de Paul Cézanne, qui restera son ami durant de longues années, à qui il doit de rencontrer des peintres tels que Monet, Renoir, Sisley, Pissaro et Manet. Son père, François Zola, qui travaille à Aix à la construction du canal qui portera plus tard son nom, meurt prématurément le 22 mars 1847. Ce décès met la famille dans une situation financière instable et bouleverse le jeune Emile qui n'a que 7 ans, au point que son oeuvre restituera plus tard la figure grandie de ce père tôt disparu, homme libéral, novateur, audacieux et bâtisseur.
Zola jeune-homme
A partir de 1858, Zola s'établit à Paris; après deux échecs au baccalauréat à cause du français (!), il mène une vie incertaine, il n'a pas d'argent, il est démuni. Il entre finalement aux Editions Hachette où il travaille de mars 1862 à janvier 1866, comme commis puis rapidement comme chef de publicité. Outre des centaines de vers, et quelques tentatives théâtrales, il compose à cette époque plusieurs textes en prose très variés, allant du conte de fées à la satire politique en passant par la <<chose vue>>, le récit à finalité morale. Il réussit à publier en novembre 1864 un petit recueil de Contes, les Contes à Ninon, qui reçoit un accueil favorable.
Emile Zola avec ses parents
En 1865, il rencontre celle qui va devenir sa femme : Alexandrine Meley. Décidé à vivre de sa plume, il quitte la librairie Hachette en 1866. En 1867, son premier succès vint avec Thérèse RAquin, qui annonce, sans en faire partie, le cycle des Rougon-Maquart, tant par les sujets abordés (l'hérédité, la folie) que par les critiques qu'il suscite : la presse traite en effet l'auteur de <<pornographe >>, d'égoutier ou encore de partisan de la << littérature putride >>.
Zola à son bureau
Après la guerre de 1870, à laquelle il ne participe pas parce que, fils de veuve et myope, il n'est pas mobilisable, il devient journaliste parlementaire. C'est le 22 juillet 1872, par la signature du contrat qui le lie à l'éditeur Georges Charpentier, que commence véritablement sa carrière littéraire, qu'il mène de front avec le journalisme auquel il ne renonce pas. Peu à peu ses romans lui valent l'amitié d'écrivains comme Flaubert, les frères Goncourt, Daudet et Tourgueniev.
Lorsqu'il décide d'entreprendre sa vaste fresque romanesque, par souci de méthode, il veut établir un plan général, avant même d'écrire la première ligne. Il tient aussi à préciser la différence de son entreprise avec celle d'un prédécesseur écrasant, Balzac et sa Comédie humaine : << Mon oeuvre à moi sera tout autre chose. Le cadre en sera plus restreint.Je ne veux pas peindre la société contemporaine, mais une seule famille en montrant le jeu de la race modifiée par le milieu. Ma grande affaire est purement naturaliste, purement physiologiste >>. Aujourd'hui, les théories scientifiques qui fondent les Rougon-Maquart sont tout à fait dépassées; l'oeuvre, elle, reste toujours actuelle, sans doute parce que, au-dlà des ambitions scientifiques de son auteur, elle demeure une réalisation considérable sur le plan littéraire.
.La fortune des Rougon (1871), le premier volume, est la base qui soutient et justifie tout l'édifice. Ce roman relate le coup d'Etat du Prince Louis Napoléon Bonaparte, le 2 décembre 1851, vu d'une ville de provence.A la faveur de ce boulversement politique, les ambitions se déchaînent : deux branches rivales d'une même famille, les Rougon et les Maquart, s'affrontent, les premiers se révélant bonapartistes par calcul, les seconds libéraux par pauvreté et par envie.
Maison de Medan
Le succès de L'Assommoir, publié en 1877, septième volume des Rougon-Maquart, lui confère à la fois la notoriété et l'aisance. Sa maison de Médan devient, le jeudi où il reçoit, le lieu de rendez-vous de jeunes écrivains tels que Huysmans ou Maupassant.
Indigné par la dégradation du capitaine Dreyfus, le 5 janvier 1895, à l'école militaire, il dénonce à la fin de l'année dans trois articles publiés par le Figaro les campagnes de presse contre la République et les Juifs. Convaincu que le véritable coupable de l'affaire Dreyfus est le commandant Esterhazy, qui est acquitté à l'unanimité le 11 janvier 1898, Zola publie dans l'Aurore deux jours plus tard l'article J'accuse.
Condamné à un an d'emprisonnement et à 3 000 frans d'amende, il doit quitter la France le 18 juillet 1898.
Captitaine Dreyfus
A son retour, en 1899, injurié, radié de l'ordre de la Légion d'honneur, abandonné par une grande partie de ses lecteurs, il serait mort asphyxié dans sa maison à cause, semble-t-il, d'une main criminelle qui en aurait bouché la cheminée. Une foule immense rendit hommage pendant ses obsèques à celui qui avait osé mettre en jeu sa notoriété au nom de la morale.
Source :
http://www.jesuismort.com/biographie_celebrite_chercher/biographie-emile_zola-1216.php
http://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89mile_Zola
Tombe de Zola au cimetière de Montmartre