Niccolo PAGANINI - violoniste et compositeur italien
Né le : 27 octobre 1782 à Gênes
Décédé le : 27 mai 1840 à Nice
- C'est avec son père que le jeune Niccolo Paganini découvre le violon. Il compose sa première sonate à 8ans. Il part part ensuite étudier à Parme aux cotés d'Allessandro Rolla. Très vite, ses professeurs voient en lui un prodige du violon.
-Virtuose incontesté, compositeur féru de prouesses techniques, Paganini fut aussi un personnage riche en couleurs, mi ange, mi démon, qui fascine ses contemporains : " Cet homme aux longs cheveux noirs, à la pâle figure, nous ouvre, par ses sons, un monde que nous n'avions peut-être pressenti qu'en rêve.. Son apparition a quelque chose de si démoniaque que l'on cherche en lui tantôt le "pied fourchu" caché, tantôt les ailes d'un ange", lit-on dans le journal de Leipzig en 1829.
1794 : Première prestation pubique du jeune virtuose à Gênes.
1795 : Il perfectionne son violon à Parme avec Alessandro ROLLA, pui la
composition avec GHIRETTI, professeur de PAËR.
1801 : Brillant succès au festival de Sante Corce, à Lucques où il s'installe en tant que violon solo de l'Orchestre National.
1807 : Il de vient violon solo de la cour de la princesse Baciocchi, soeur de Napoléon.
1809 : Il rompt avec la cour et entreprend une carrière de virtuose.
1813 : Triomphe à Milan et rencontre avec ROSSINI à Bologne
1824 : Liaison avec la cantatrice Antonia BIANCHI dont il aura un fils, Achille.
1827 : Le Pape Léon XII le nomme chevalier de l'Eperon d'or.
1828 : Première tournée à l'étranger, débutant par un concert triomphal à Vienne où l'empereur le nomme virtuose de la cour.
1831 : Il se produit à l'opéra de Paris et déclenche un bel enthousiasme : " Que les femmes nouvellement accouchées y mènent leur nourrisson afin que dans soixante ans, ils puissent se vanter de l'avoir entendu ! " lit-on dans la revue de Paris. Tant qu'au critique des débats, il conseille aux lecteurs de tout mettre en gage pour acheter un billet.
1834 : Rencontre avec BERLIOZ dont la " Symphonie fantastique " le fascine et auquel il demande d'écrire un solo pour alto, présent dans " Harold en Italie ". En 1838, lors d'un concert d'oeuvres de BERLIOZ, il s'agenouille devant le maître et lui baise la main.
1834-1840 : Déclin de l'art de PAGANINI, lié à une mauvaise santé. Jouissant d'une fortune considérable, il donne quelques rares concerts et se repose dans sa villa de parme. Au printemps 1840 , il meurt à Nice où il s'était rendu dans l'espoir d'y être soigné. " L'art de PAGANINI est un art qui est né avec lui, et dont il a emporté le secret dans la tombe", écrit le musicologue FETIS
" Irréel", " Surnaturel ", " Fantastique ", tels sont souvent les temes employés pour définir de PAGANINI, qu'on soupçonna d'ailleurs d'avoir passé un pacte avec le diable.
PAGANINI a déclenché chez le public un enthousiasme proche de l'envoûtement, en poussant la virtuosité du violon dans ses limites les plus extrêmes, grâce à une extensibilité de la main. On le vit ainsi accorderla corde de son violon un demi ton plus haut, ou couper ostensiblement avec des ciseaux trois cordes de son violon pour ne plus jouer qu'avec une seule corde...
Parmi ses oeuvres les plus remarquables, on peut noter le Streghe, " Danse des sorcières "
Les vingt quatre caprices pour violon seul,
Cantabile pour violon et guitare et six concertos
source : Radio France