Il faut en te levant mettre au seuil de ton jour
Quelque chose
De pur, un rameau clair au frémissant contour,
Une rose.
Dans l'azur d'un beau ciel les palpitations
De deux ailes,
Un essor de ramiers sauvages, de rayons,
D'hirondelles.
La tige d'un jet d'eau, gerbe de pur cristal
Qui retombe
En pleurs ainsi qu'un grand élan vers l'idéal
Qui succombe.
La couronne d'écume à l'horizon lointain
D'une nue,
Ou quelque grande fille au sortir de son bain,
Blanche et nue.
Léo LARGUIER