- Mère Teresa
- Né le 26 août 1910 à Skopje (Üskub à l'époque)
- Décédée le 5 septembre 1997 à Calcutta
- 26 août 1910 :naissance à Skopje d'agnès Bojaxhiu dans une famille albanaise de Macédoine (Yougoslavie)
- 1928 :elle entre dans la congrégation missionnaire irlandaise de notre-Dame-de-Lorette, près de Dublin, et prend le nom de Teresa par dévotion à la carmélite de Lisieux.
- De 1929 à 1948, elle enseigne la géographie à des jeunes filles de riches Bengalis, dans un collège huppé de Calcutta. Elle dirigea ensuite la congrégation des filles de Sainte-Anne, ordre indien rattaché aux Soeurs de Notre-Dame-de-Lorette.
- 1937 : Voeux définitifs.
- 10 septembre 1946: elle demande à sa supérieure l'autorisation de sortir du couvent afin de travailler dans les taudis de Calcutta. 1948 : elle quitte l'habit des Soeurs de Lorette pour un sari blanc bordé de bleu et acquiert la nationalité indienne.
- 1950: le 7 octobre, Mère Teresa fonde la congrégation des Missionnaires de la Charité.
- 1963 : elle fonde la branche masculine des Missionnaires de la Charité.
- Le 10 ddécembre 1979: elle reçoit le prix Nobel de la Paix.
- 1990: à la suite de nombreux ennuis de santé, Mère Teresa quitte ses fonctions de supérieure générale des Missionnaires de la Charité.
- Décembre 1991: elle subit une opération du coeur aux Etats-Unis, lors d'une tournée mondiale auprès de ses communautés.
13 mars 1997: Soeur Nirmala, hindoue convertie, agée de 63 ans, lui succède comme supérieure de la congrégation. Au nombre de 4500, les soeurs sont présentes dans 133pays.
- Le 5 septembre 1997: Mère Teresa meurt à Calcutta
- 19 octobre 2003, Mère Teresa a été beatifiée par le Pape Jean-paul II à Rome
- Femme d'exception, d'amour et de compassion. Elle consacra sa vie aux autres, dans une totale abnégation. Au service des plus misérables de ce monde : enfants, mourants , lépreux, sidéens, drogués...
- Dès l'âge de 12 ans, elle chante à la chorale de l'église et se passionne pour les articles de la revue catholiques, dirigée par les jésuites qui oeuvrent au Bengale. Elle rêve d'entrer chez les religieuses. mais c'est l'été de ses 18 ans qu'elle entend la voix de Dieu qui l'invite à être toute à lui.
Agnès s'engage alors comme missionnaire dans la congrégation de Notre-Dame de Lorette, dont la maison mère se trouve en Irlande. Le 26 septembre 1928, le coeur serré, elle fait ses adieux à sa famille. Mère et fille ne savent pas qu'elles ne se reverront jamais, même si elles correspondront longuement. Agnès part, accompagnée de Beticka, une de ses compagnes de lycée qui a fait le même choix de vie.. A travers l'Europe, le train les conduit vers Dublin, où les deux Yougoslaves de 18 ans sont admises à devenir postulantes.
Comme elles parlent un peu l'anglais, appris à l'école, c'est en Inde, alors colonie britannique, que la communauté les envoie. Au début de l'année 1929, elle mettent le pied à terre sur le continent indien.
- A son arrivée c'est le choc : << De nombreuses familles vivent dans les rues, le long des murs, dormant à même le sol. Parents et enfants sont pratiquement nus, avec tout au plus un pagne en guenilles. Si nos compatriotes voyaient cela, ils cesseraient de se plaindre et remercieraient Dieu de l'abondance dans laquelle ils vivent >>, écrit Mère Teresa dans un article qu'elle envoie à la revue Missions catholiques.
Elle parle aussi de l'humidité malsaine, des relents d'égouts qui prennent à la gorge. Mais le choc de la misère est comme assourdi derrière les murs du couvent de la congrégation où sont accueillis les soeurs : situé au clos d'Etailly, dans le quartier résidentiel, non loin du palais du vice-roi des indes, Loretto Housse est une belle maison coloniale ancienne, toute blanche, entourée d'un jardin verdoyant qui respire le calme et la fraîcheur.
Cependant les bidonvilles ne sont pas loin, et de la fenêtre de sa chambre Mère Teresa peut apercevoir ceux qui vivent dans la misère de la rue.
Durant plus de quarante ans, elle consacra sa vie aux pauvres, aux malades, aux laissés pour compte et aux mourants, d'abord en Inde, tout en guidant le développement des missionnaire de la Charité, puis à travers son oeuvre dans d'autres pays. Perçue comme un modèle d'altruisme, son nom a été régulièrement évoqué dans la presse indienne et occidentale pendant la deuxième moitié du XXe siècle.
Il faut saluer son courage d'avoir révéler ses doutes sur sa foi vacillante. Elle avait confié à son confesseur : << Jésus a un amour tout particulier pour vous . Pour moi, le silence et le vide sont si importants que je regarde et ne vois pas, que j'écoute et n'entends pas >>.
Dans une autre lettre non datée adressée à jésus, elle avait encore écrit : << où est ma foi ? Tout au fond de moi, il n'y a que le vide et l'obscurité, mon Dieu, que cette souffrance est douloureuse, je n'ai pas la foi. >>
Un regard plein de joie et d'espoir....
Source : http://www.madame.ca/loisirs-culture/personnalités/