(ce texte n'à aucune prétention littéraire, simplement un "jet" du cœur que m'a inspiré l'information)
Abandonné, seul, tu errais dans la nuit
A la recherche d'une caresse, d'un mot gentil
Et toi adorable petit Mambo
Qui pensait le monde bon et beau
Tu t'es dirigé vers une bande de désoeuvré
Confiant, ignorant leur funeste projet.
Alors, qu'une main assassine t'aspergeait d'essence,
Une autre te maintenait, et c'est en toute conscience
Qu'ils ont allumé un briquet, afin de bien rigoler,
Te transformant en torche vivante, sous les quolibets.
Hurlant de douleur tu as fui, sans rien avoir compris
Tu pensais que sur terre, nous étions tous des amis.
Au petit matin, agonisant dans la rue
Tu fus enfin aidé et secouru.
Il te faudra une longue convalescence
Et certainement subir les conséquences
Du geste de tes bourreaux
Pauvre petit Mambo.
Que la sanction infligée à tes tortionnaires
Soit à la hauteur de ta douleur, de ta misère.
Que le temps cicatrise tes pauvres blessures
Et te donne de bons maîtres qui t'aiment et te rassurent
Qu'ils t'apportent l'amour et la tendresse
Et des milliers de douces caresses.
Longue vie à toi cher petit Mambo
Que l'amour te fasse oublier tes bourreaux.
(le 31 août 2009)
©Harmonia.Messidor